La Saintelyon s’est terminée, me concernant, dans une voiture, au chaud, à 25 km de l’arrivée.
L’envie n’y était pas et cela, même si j’ai voulu y croire.
Première leçon : lorsque l’on fait un calendrier des épreuves de la saison, on ne se lance pas dans une telle course, alors que dans la tête, on est en vacances. Même si on se sent l’envie d’en découdre, il vaut mieux rester sur une bonne note que sur un échec.
Deuxième leçon : un petit manque d’humilité. C’est une course que j’ai toujours fini dans les 10 premiers, donc au fond, je pensais que, malgré une mauvaise préparation, je finirai dans les 20. Or lorsque l’on m’annonce 40, la gifle est telle que le mental décroche et tu te retrouves à errer sur le bord du chemin à cogiter sur comment rejoindre la ligne d’arrivée, mais en voiture.
Je n’ai pas d’excuse, je suis arrivé la fleur au fusil, j’ai pris une baffe et je ne recommencerai pas.
L’avantage est que je reprends mes entrainements triathlon, et ce, plus tôt que prévu, malgré une petite douleur à l’épaule, suite à quelques chutes (courir sur la glace, de nuit, ne s’improvise pas) durant cette longue nuit.
Pas de regrets, juste le sentiment d’avoir perdu mon temps et d’en avoir fait perdre aux autres.
Le retour a été moins triomphal que prévu …
Juste un problème d'ego ;-)